ROMAN & NOUVELLES
thierry françois - Poésie
Belleville
Elle avait des mollets jaunes
Qui donnaient à Belleville un air de fête.
Je la suivais comme le hasard
Tout en pardonnant à sa jupe
Les mouvements souples et onduleux
Qui m'avaient fait tourner la tête.
J'avançais sans la rejoindre
A cause de ses cheveux noirs
Qui caressaient ses épaules
En me disant : "Gare !
Nous ne sommes peut-être pas
Aussi belle que tu le crois".
©Thierry François
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