| Accueil | Poésie | Nouvelles | Roman | Liens | Auteur | Forum
Chapitre 1 | Chapitre 2 | Chapitre 3 | Chapitre 4 | Chapitre 5 | Chapitre 6 | Chapitre 7 | Chapitre 8 | Chapitre 9 | Chapitre 10 | Chapitre 11 | Chapitre 12 | Chapitre 13 | Chapitre 14 | Chapitre 15 | Chapitre 16 | Chapitre 17 | Chapitre 18 | Chapitre 19 | Chapitre 20 | Chapitre 21

Pour vous faciliter la navigation à travers les différents chapitres des différentes versions du roman, vous pouvez utiliser la télécommande, elle se présente sous la forme d'une fenêtrre pop-up dans laquelle se trouve un menu pour chaque version du roman. Vous pouvez l'activer en cliquant sur ce lien

Roman > Chap7 : Nous couchons ensemble

 

Akhim nous avait abandonnés au café. Il était parti me laissant seul avec Louise et nous avions continué à discuter. Nous avons passé le restant de la journée ensemble. Le soir, nous avons dîné d'une soupe phô à Belleville, puis elle est montée chez moi. Nous avons couché ensemble. Tout s'est fait de manière très naturelle parce que nous savions ce que nous voulions. Pourquoi attendre ? Nous avons fait l'amour avant de nous endormir et le matin, au réveil, nous avons recommencé plusieurs fois. C'était à chaque fois meilleur. Entre deux coups, nous nous reposions et nous discutions. Nous avons compté les heures passées ensemble depuis notre rencontre. Vingt-six. D'habitude les gens attendent de se connaître un peu mieux, me dit-elle, alors que nous étions couchés nus, dans les bras l'un de l'autre. J'étais d'accord mais qu'avions-nous besoin de savoir exactement ? Je lui donnais un baiser. J'étais prêt à lui dresser un portrait intégral de moi, en commençant par les choses les plus importantes.
D'abord les renseignements qui figurent sur mes papiers d'identité. Je lui donnais mon nom et mon prénom, qu'elle connaissait déjà (Dieu merci), puis ma date et mon lieu de naissance. Elle fut un peu surprise ; elle me croyait plus vieux.
Ensuite, je fis une approximation, à mon avantage, de ma taille, car j'ai toujours trouvé que je n'étais pas assez grand. Six centimètres de plus auraient changé ma vie.

J'ai, comme tout le monde, des idées toutes faites. C'est pourquoi, je trouve qu'il est bien pour un homme d'être petit - ainsi le sang circule plus vite dans le corps et ce qu'on perd en hauteur on le gagne en dynamisme - ou alors grand ( entre 1m85 et 1m90) Trop grand, c'est dramatique et avoir une taille moyenne est absolument sans intérêt, toujours selon mes idées toutes faites. Donc, je rêve de mesurer un mètre quatre-vingt-cinq. De tant à autre, pour lutter contre les effets de la bière, je fais quelques exercices de musculation. Mais pour grandir, rien ne vaut un petit mensonge. Comme nous étions couchés, je ne craignais pas de me trahir.

Cette présentation, sans lui permettre de me connaître davantage, amusait beaucoup Louise. Elle me fit penser à une enfant qui attend avec impatience son tour pour s'amuser lorsqu'elle me coupa. A moi maintenant, c'est mon tour de faire une présentation formelle. Formelle, ce mot, sorti de la bouche de Louise au moment où elle me paraissait une enfant, me fit l'effet d'un anachronisme et je le trouvais assez drôle dans ce contexte. Telles étaient les surprises, les petites contradictions, dont elle était capable. Devant son insistance, je lui cédais la parole sans avoir terminé. Monteil, attaqua-t-elle, Louise. Née le 11 octobre 1973, à Nanterre. Mère italienne et père français. Nationalité française. Taille : un mètre soixante-huit. Ah bon ? Fis-je, car je la voyais plus grande. Oui. Adresse, j'habite dans le XIeme, rue Amelot, mais pas chez mes parents. Je loue un studio. Profession, je n'en ai plus depuis hier. Elle se mit à rire. Elle trouvait tout ça très drôle. C'était un rire communicatif et je riais avec elle. Je réalisais que j'étais bien avec une femme. Cela faisait très longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
Louise avait une jolie peau et des très beaux seins. Qu'elle soit dans mon lit alors que la veille encore je n'osais rêver d'elle, était pour moi comme un don du ciel. Quelle femme merveilleuse ! Embrasse-moi Louise, lui dis-je. Ensuite j'embrassais ses seins, son ventre et puis son sexe. Alors nous avons refait l'amour.

haut de page